À cette époque de l’année, on en entend parler tout autour de nous, c’est le moment idéal pour passer du temps entre collègue avec une excuse toute trouvée pour célébrer et faire la fête : NOËL !
Le Noël des enfants par là, le déjeuner d’équipe de l’autre, le concours de déco de bureaux ici, la journée pull de Noël moches là bas (bien qu’ils ont tendance à être de moins en moins moches, mais je m’égare) . Et, il y a aussi le Secret Santa, cette nouvelle tradition qui fait rage dans les familles mais également entre amis et puis…en entreprise et qui consiste à offrir un cadeau dans un budget limité à une personne mystère.
Secret santa
Alors, sur le papier, l’idée est très chouette: une bonne occasion de resserrer les liens entre collègues, de passer du bon temps, de partager ces fameux moments informels pour resserrer le lien social.
Oui mais voilà, cette “superbe” fête peut aussi être vécue comme une contrainte par certains salariés.
Si, selon une étude Qapa, 62% des français vont participer à un événement pour Noël 2022 en entreprise; ils sont aussi 46% à penser qu’il faut arrêter ça et 59% jugent cette pratique “très hypocrite”. Alors même s’ils sont un peu moins nombreux à être si critiques qu’en 2020 ( 61%), cela représente tout de même une forte majorité.
Pourquoi ce constat ? Les fêtes d’entreprises sont rarement obligatoires (et ne devraient pas l’être); si on n’aime pas cela, il suffit de ne pas venir après tout ! Dans la théorie c’est évident, dans la pratique beaucoup moins. Ne pas assister à la soirée, ne pas participer au Secret Santa ou oublier son pull de Noël peut être considéré comme de la mauvaise volonté.
Sachant que seul 13% des salariés se considèrent engagés au travail; la fête de noël paraît un pansement bien faible pour valoriser une belle culture d’entreprise.
Loin de nous l’idée de rejeter en bloc ces types d’initiatives. Boire une coupe, déguster des mignardises et même recevoir un coupe saucisson ou des chaussettes “rennes” c’est une de nos passions !
Cependant, les entreprises ont tendance à penser la fête de Noël (comme pourraient l’être la Summer Party ou le séminaire annuel) comme un moment privilégié pour créer une marque employeur forte. Or il n’en est point. Ces célébrations en tous genre ne seront réussies que si elles sont la résultante d’une culture d’entreprise cohérente et engageante et d’une marque employeur vécue comme authentique.
Pour terminer, nous serions curieuses de connaître les chiffres de perception de la “Journée des voeux” grande tradition plébiscitée par les directions. Qu’en est-il des salariés?
Si vous avez des infos, nous sommes preneuses 😉
Sur ce, nous vous souhaitons un excellent Noël et de très belles fêtes de fin d’année 🎄🤶🎅