Depuis quelques années, le bilan de compétences connaît un essor spectaculaire.
En France, son recours a doublé en à peine deux ans. Et parmi les profils concernés, une majorité de personnes situées entre 35 et 49 ans.
Hasard ? Simple coïncidence générationnelle ? Ou signe que quelque chose se joue à cette période de la vie ?
La tentation est grande de rattacher ce phénomène à une fameuse “crise de la quarantaine”. Mais au-delà du cliché, ce recours croissant à l’introspection professionnelle raconte surtout une envie de redonner du sens à sa trajectoire. Pas forcément pour tout changer, mais pour mieux se comprendre.
Le bilan de compétences un point d’arrêt pour se poser les bonnes questions
Entre 35 et 45 ans, on ne débute plus sa carrière… mais on ne la termine pas non plus.
C’est une phase charnière, souvent marquée par un sentiment de bascule.
On regarde derrière soi : ce qu’on a construit, ce qu’on a laissé de côté.
Et on commence à se demander : “Est-ce que j’ai encore envie de continuer comme ça pendant 10 ou 20 ans ?”
C’est là que le bilan de compétences intervient comme un point d’étape structuré, loin du “remise en question totale” qu’on lui associe parfois.
il permet de :
👉 Identifier ses forces réelles
👉 Retrouver ce qui donne de l’énergie dans son travail, ce qui fait vibrer
👉 Ouvrir des pistes concrètes sans sans forcément initier une totale reconversion une reconversion radicale
Ni crise, ni mode : un besoin de clarification
Oui, certaines personnes profitent du bilan de compétences pour changer complètement de voie professionnelle.
Après avoir consacré de nombreuses années à construire une carrière stable et à assurer une sécurité financière, sans nécessairement privilégier l’épanouissement professionnel.
Pas seulement pour changer de job, mais pour comprendre ce qui, dans leur quotidien pro, les use, les stimule ou les fait douter.
En ce sens, le bilan de compétences s’inscrit dans une logique d’alignement : entre ce que l’on fait, ce que l’on sait faire, et ce que l’on souhaite encore accomplir.
Une démarche accessible, structurée… et parfois salutaire
L’un des atouts du bilan de compétences, c’est sa forme cadrée, progressive.
En 21h d’accompagnement (souvent réparties sur plusieurs semaines), on alterne introspection, échanges, tests, réflexions, explorations terrain… jusqu’à faire émerger quelques pistes de projection réalistes.
👉 Ce n’est ni de la thérapie, ni une baguette magique.
👉 C’est une méthode pour faire le tri, éclairer le flou, et retrouver de la clarté.
Et avec le financement possible via le CPF, le frein financier disparaît pour beaucoup. Résultat : une démarche plus accessible, plus assumée et davantage comme un outil d’évolution.
Et si ce n’était pas une crise… mais une maturité ?
La vie pro est longue, envies évoluent, les repères bougent.
Arrivé à la quarantaine, les professionnels tendent naturellement à réévaluer les éléments fondateurs de leur parcours professionnel (formation initiale, expériences précédentes, influences externes) pour s’interroger avec plus de recul : « Quelles sont mes véritables aspirations professionnelles ? »
Le bilan de compétences devient alors un outil de transition lucide.
Un moment où l’on passe du “faire pour faire” au “faire en conscience”.
Le bilan de compétences un outil utile à tous les âges
Même si les quadragénaires restent majoritaires, de plus en plus de jeunes actifs s’emparent eux aussi de l’outil.
À 25 ou 30 ans, certains sentent déjà que la voie choisie n’est pas la bonne. D’autres veulent réajuster tôt pour ne pas “subir” pendant 10 ans. Lire notre article dédié sur le bilan de compétences et la recherche d’emploi.
De la même manière, on voit aussi des salariés de plus de 55 ans qui veulent redéfinir leur fin de carrière, lui donner un nouveau souffle.
👉 Le bilan de compétences, c’est donc moins une crise générationnelle qu’un outil d’évolution personnel.
👉 Il n’y a pas d’âge pour vouloir mieux se comprendre, mieux orienter son énergie, ou simplement faire le point.
En résumé
Les quadras ont les plus nombreux a faire un bilan de compétences parce qu’ils sont à un moment charnière. Après plusieurs années a avoir stabiliser leur vie pro, l’avoir cadrer, avoir construit une famille, ils recherchent désormais à découvrir de nouvelles choses, à mettre le plaisir au cepur de leur attentes. Parce qu’il prennent conscience qu’ils leur restent plusieurs année ste que d’autres modèles existent ( ce que les générations d’après leur ont montré).
Mais le bilan de compétences n’est pas un outil pour lutter contre la crise de la quanrantaine. Il n’a pas d’age et le bon âge pour le faire c’est le vôtre. En tous cas si vous ressentez le besoin de donner une nouveau coup de boost ou virage à votre carrière nous pouvons vous y aider.